CE QUI ME CONSTRUIT
Parce que comme tout le monde, que ce soit depuis des années ou seulement très récemment, il y a des rencontres, des oeuvres, des artistes, des proches ou même des environnements qui nous construisent en tant que personne et nous enseignent, nous inculquent, nous développent, nous font grandir.


Naruto – Une œuvre qui m’a façonné
Parmi toutes les histoires que j’ai pu découvrir, aucune ne m’a autant marqué que Naruto. Ce n’est pas seulement un anime, ni un simple manga : c’est une véritable leçon de vie, un miroir de résilience, d'amitié, de pardon et de dépassement de soi. Naruto, c’est l’histoire d’un enfant rejeté de tous, qui choisit l’amour plutôt que la haine, la persévérance plutôt que l’abandon, les autres plutôt que lui-même.
Cette œuvre m’a appris qu’on n’est pas défini par ce qu’on a vécu, mais par la manière dont on décide d’y répondre. Comme Naruto, j’ai connu des doutes, des moments de solitude, des blessures invisibles. Mais son cri — "Je ne renoncerai jamais !" — a résonné en moi comme un rappel permanent que même quand tout semble contre nous, il y a toujours une voie, tant qu’on choisit de croire, d’aimer et d’avancer.
Dans mes relations, Naruto m’a appris la force du lien, cette capacité à tendre la main même à ceux qui s’en sont détournés. Il m’a appris que derrière chaque colère, il y a une douleur, et que la compréhension est une arme bien plus puissante que la vengeance. Dans mes objectifs, il m’a enseigné la discipline du cœur, le travail acharné, et surtout, l’idée que l’on peut poursuivre ses rêves sans jamais trahir ses valeurs.
Naruto m’inspire au quotidien. Il est le symbole de ma capacité à transformer mes failles en force, ma différence en moteur, et mes échecs en fondations. Grâce à lui, je me lève chaque jour avec une volonté brûlante de ne jamais renier ce que je suis, de protéger ceux que j’aime, et de ne jamais perdre de vue mon propre "nindō" — ma voie du ninja : vivre pleinement, loyalement, et passionnément.


Squeezie – Plus qu’un créateur, un repère
Parmi toutes les figures publiques qui m’ont marqué, Squeezie occupe une place à part. Ce n’est pas seulement un YouTuber. C’est une boussole, une preuve vivante qu’on peut réussir sans trahir qui l’on est, qu’on peut grandir sous les projecteurs sans perdre son authenticité. Squeezie, c’est ce mélange rare de talent, d’humour, de travail acharné et de bienveillance qui m’a profondément inspiré.
À travers ses vidéos, ses projets, ses prises de parole, il m’a appris qu’il est possible de créer du contenu qui rassemble, qui fait du bien, qui fédère des millions de personnes sans jamais tomber dans la facilité ou la méchanceté gratuite. Il m’a transmis une envie : celle de divertir tout en restant vrai, de faire sourire les gens même les jours gris, de transmettre de l’énergie positive dans un monde qui en manque cruellement.
Squeezie, c’est aussi l’exemple du courage créatif : oser se renouveler, se challenger, sortir de sa zone de confort pour aller toujours plus loin. Dans mon quotidien, il m’inspire à oser moi aussi, à tester, à rater, à recommencer, mais surtout à continuer. Il me rappelle qu’on peut avoir un impact réel avec de la sincérité, du travail et une bonne dose d’humour.
Grâce à lui, j’ai compris qu’on pouvait parler aux cœurs sans artifice, qu’on pouvait fédérer sans dominer. Il m’a aidé à croire que moi aussi, à ma manière, je pouvais toucher les gens, les aider à se sentir compris, à se sentir moins seuls, comme lui l’a fait pour moi. Et c’est ce que je poursuis aujourd’hui : créer, partager, faire du bien — avec passion, respect et authenticité.


Jean-Jacques Goldman – La force tranquille de l’authenticité
Jean-Jacques Goldman, c’est bien plus qu’un auteur-compositeur. C’est une voix qui traverse le temps, une présence discrète mais profondément marquante, un artiste dont les mots ont su mettre des lumières sur mes doutes, mes rêves, mes valeurs. Sa musique m’a souvent parlé comme une confidence, une main sur l’épaule dans les moments d’incertitude.
Goldman m’a appris qu’on pouvait toucher les gens sans crier, qu’on pouvait changer des vies avec des chansons simples, honnêtes, sincères. Il m’a montré que la grandeur n’a pas besoin de projecteurs, que l’élégance réside dans la pudeur, et que la vraie force, c’est celle de rester soi-même, quoi qu’il en coûte. Dans un monde bruyant, il m’a offert le silence qui parle, l’intime qui réconforte.
Ses textes m’ont accompagné dans des moments de vie où j’avais besoin de croire en quelque chose de plus grand que moi. “Il suffira d’un signe”, “Envole-moi”, “Encore un matin”… autant d’hymnes à la persévérance, à la bonté, à la révolte juste, à la foi tranquille en demain. Ils ont ancré en moi des convictions : rester droit, tendre, généreux, même quand c’est difficile. Même quand on doute.
Mais s’il y a une chanson qui résume à elle seule toute la beauté, la profondeur et l’humanité de son œuvre, c’est “Puisque tu pars”. Ce morceau me bouleverse à chaque écoute. Il incarne cette élégance rare de savoir laisser partir quelqu’un ou quelque chose, avec amour, avec respect, avec dignité. Elle m’a appris que parfois, aimer c’est aussi savoir dire adieu sans haine, et continuer d’avancer avec tout ce que l’autre nous a laissé de beau. C’est une chanson qui m’aide à faire la paix avec les départs, les fins, les transitions — et à y trouver, malgré tout, du sens.
Goldman, c’est cette boussole morale discrète qui me guide dans mes relations, mes choix, mes ambitions. Il me pousse à faire les choses avec le cœur, à viser l’excellence sans jamais sacrifier l’essentiel : l’humain. Grâce à lui, j’ai appris qu’on pouvait être un pilier pour les autres tout en restant humble, qu’on pouvait marquer les esprits non pas par ce qu’on montre, mais par ce qu’on transmet.


Captain America – L’homme debout, quoi qu’il en coûte
Parmi tous les héros qui ont traversé l’écran, Captain America est celui qui m’inspire le plus profondément. Pas pour ses pouvoirs – il n’est pas le plus fort, ni le plus spectaculaire – mais pour sa droiture, sa foi inébranlable en ce qui est juste, et sa capacité à rester fidèle à ses valeurs même quand tout vacille autour de lui.
Steve Rogers, avant d’être Captain America, c’est un homme frêle, fragile, rejeté. Mais ce qui le rend unique, c’est sa volonté indomptable, son cœur immense et son refus de baisser les bras face à l’injustice. Il est la preuve qu’un héros, ce n’est pas un costume ou un bouclier : c’est une personne qui se lève quand les autres tombent, qui dit "non" quand tout le monde dit "oui", qui reste humain quand le monde devient froid.
Sa phrase emblématique, "I can do this all day", résonne en moi comme un mantra. Elle symbolise la persévérance, la ténacité, la capacité à encaisser les coups de la vie sans perdre son cap. Dans mes propres luttes, personnelles comme professionnelles, j’y pense souvent. C’est cette même énergie que je cherche à incarner : avancer droit, même quand c’est difficile. Défendre mes idées, même quand elles ne sont pas populaires. Être loyal, même dans un monde cynique.
Captain America, c’est aussi un homme de cœur. Son attachement à ses amis, sa fidélité à Bucky malgré les années, sa tendresse envers Peggy, son respect pour chaque vie humaine… il n’est jamais du côté du pouvoir, toujours du côté des gens. Dans mes relations, il me rappelle qu’il est possible d’être fort et doux, intransigeant et compatissant.
Ce personnage m’a enseigné que l’honneur, l’altruisme et le courage moral ne sont jamais démodés. Il m’inspire à être un repère pour les autres, à rester debout dans un monde mouvant, et à ne jamais sacrifier ce en quoi je crois pour suivre la facilité.